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Par ACZOM le 20 Février 2011 à 16:10Découvrez la playlist Mistinguett avec Jean Gabin, Mistinguett
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Par ACZOM le 20 Février 2011 à 15:37
Mistinguett, de son vrai nom Jeanne Bourgeois, née à Enghien-les-Bains le 5 avril 1875 et décédée à Bougival le 5 janvier 1956, est une chanteuse et actrice française.
Biographie
Fille d'Antoine Bourgeois, travailleur journalier de 30 ans, et de Jeannette Debrée, couturière de 21 ans, Jeanne Florentine Bourgeois est née au 5 de la rue du Chemin-de-Fer (actuelle rue G.-Israël) à Enghien-les-Bains. La famille déménage à Soisy-sous-Montmorency où elle passe son enfance1.
Après avoir pris des cours de théâtre et de chant, elle débute sa carrière en 1885 : dans le train qui l'amène à Paris pous ses leçons de violon, elle rencontre Saint-Marcel, responsable de revue au Casino de Paris qui l'engage pour le lever de rideau. Elle cherche sa vocation, sa voix et son nom de scène (successivement Miss Helyett, Miss Tinguette, Mistinguette2 et enfin Mistinguett). Elle entre en 1894 au Trianon-Concert où elle lance « Max, Ah c'que t'es rigolo », mais sans grand succès.
De 1897 à 1907, elle se produit à l'Eldorado en chanteuse comique, en épileptique, en gigolette, et y découvre petit à petit comment tenir une scène. Après avoir appris à pallier son insuffisance vocale par un brin de comédie, une mimique unique et des pas de danse, elle en sort vedette consacrée. Le public commence à l'aimer.
Jusqu'en 1914, elle alterne pièces de théâtre, revues et cinéma muet, expériences qui lui seront profitables pour devenir finalement la « Mistinguett » telle qu'on la connaît et telle qu'elle le restera jusqu'à la fin de sa longue carrière.
En 1909, Max Dearly la choisit comme partenaire pour créer la valse chaloupée dans une revue du Moulin rouge. Puis dans la revue La Revue3 c'est La valse renversante avec Maurice Chevalier aux Folies Bergère en 1912, qui donnera lieu à une histoire d'amour longue de dix ans. Le couple est surnommé par la presse « les danseurs obsédants ».
Lorsque la première guerre mondiale éclate, Maurice Chevalier est blessé au front et fait prisonnier en Allemagne. Voulant le faire libérer, elle se porte volontaire pour jouer le rôle d'espionne. Elle offre ses services au général Gamelin4 et est autorisée à circuler librement en Europe : elle récolte de nombreux renseignements du prince allemand de Hohenlohe5 alors à Berne ou du roi Victor-Emmanuel III en Italie. Elle parvient à faire libérer son amant Maurice Chevalier en 1916 grâce à ses relations avec le roi d'Espagne Alphonse XIII6.
En 1918, elle succède à Gaby Deslys au Casino de Paris, dont elle reste la vedette incontestée jusqu'en 1925. Dans les années 1920, elle enchaîne les opérettes à succès : Paris qui danse, Paris qui jazz, En douce, Ça, c'est Paris. Durant cette période, avec successivement Harry Pilcer, Earl Leslie, Jean Gabin, Lino Carenzio, Georges Guétary, elle sera la Miss des grandes revues qui feront accourir le tout Paris.
À partir de 1916, elle s'entiche d'un tout jeune affichiste de 16 ans nommé Charles Gesmar. Jusqu'à la mort de celui-ci en 1928, il lui dessinera nombre d'affiches et de costumes qui feront sa gloire dans les années 20. Il sera son confident au point qu'il habitera sur son palier et qu'elle le surnommera « Maman » !
Elle est la vedette du grand bal d’ouverture du Copacabana Palace, à Rio de Janeiro, en 19237.
Devenue une gloire nationale, elle chante Ça c'est Paris composé par Jose Padilla, Mon homme8 sur les paroles d'Albert Willemetz, qui écrit aussi pour elle de nombreuses chansons et revues pour les Folies Bergère et jusqu'aux États-Unis. Image type de la Parisienne, elle fut en concurrence avec Joséphine Baker. En 1937, elle tourne son premier film parlant, Rigolboche.
Elle décède le 5 janvier 1956 et repose désormais au cimetière d'Enghien-les-Bains.
[modifier] Chansons
Valencia, La Java de Doudoune, Fleur d'Amour, Le Fado, Tout ça c'est pour vous, Moineau de Paris,... de Jose Padilla, compositeur qu'elle considère comme « son favori ».
[modifier] Hommages
- Le compositeur Jose Padilla rend hommage à Mistinguett dans plusieurs œuvres parmi lesquelles : Miss Tanguett et Le Tango de Miss, tango acrobatique dansé par elle même.
[modifier] Hommage posthume
Une plaque a été posée sur l'immeuble qu'elle avait habité au numéro 24 du boulevard des Capucines dans le 9e arrondissement de Paris.
En 2006, la ville d'Enghien-les-Bains rend un hommage à Mistinguett 9. Des festivités multiples sont organisées, réunissant de multiples formes d'expression artistique. Les activités du festival incluent la projection du film Mistinguett : Mon Enghien[réf. nécessaire], produit pour l'occasion par Gaumont Pathé Archives et réalisé par Christian Lamet. Ce documentaire inédit constitué d'archives et de documents rares a également fait l'objet d'un DVD en série limitée[réf. nécessaire].[modifier] Filmographie
- Carrousel des variétés (Carosello di varieta, 1955) de Aldo Bonaldi : Mistinguett
- Paris 1900 (1946) de Nicole Vedrès, film de montage : Mistinguett
- Les coulisses de la radio (1942) de Gaston Thierry et Léo Giovanni, documentaire : Mistinguett
- Rigolboche (1936) de Christian Jaque, film ressorti en (1941) sous le titre Reine de Paris : Lina Bourget
- L'Île d'amour / Bicchi (1927) de Jean Durand et Berthe Dagmar : Mistinguett et ses boys
- Une Soirée mondaine (1917) de Henri Diamant-Berger, court métrage
- Mistinguett détective II (1917) de André Hugon et Louis Paglieri (978m) : Mistinguett
- Mistinguett détective (1917) de André Hugon et Louis Paglieri (1.235m) : Mistinguett
- Ils y viennent tous au cinéma (1917) de Henri Diamant-Berger (1.500m)
- Fleur de Paris (1916) de André Hugon et Louis Paglieri (1.100m) : Margot Panard et Mistinguett
- Sous la Menace (1916) de André Hugon (1.505m)
- Chignon d'or (1915) de André Hugon et Louis Paglieri (1.200m) : Mistinguett
- Vanna (1915) « sous réserve » de Louis Paglieri
- La double Blessure (La doppia ferita, 1915) de Augusto Genina (1.300m)
- Bigorno et Gaëtan font bonne fortune (1914) de Roméo Bosetti, court métrage
- La Valse renversante / Les danseurs obsédants (1912) de Georges Monca, court métrage (165m) : Mlle Zolo
- Misérables (1912) de Albert Capellani, film tourné en quatre époques : « Jean Valjean », « Fantine », « Cosette », « Cosette et Marius » (3.445m) : Éponine Thénardier
- La Glu (1912) de Albert Capellani, dans le rôle de Fernande, dite « La Glu », adapté d'un roman de Jean Richepin.
- La Bougie récalcitrante (1912) de Georges Monca, court métrage (115m)
- Le Parapluie (1912) réalisation anonyme, court métrage (215m) : Angèle
- La Vocation de Lolo (1912) de Georges Monca, court métrage
- À bas les Hommes (1912) de Maurice Le Forestier, court métrage (185m)
- Bal costumé (1912) de Georges Monca, court métrage (225m), Mme Durozeau
- Le Coup de foudre (1912) de Georges Monca, court métrage (220m)
- La Folle de Penmarch (1912) de Albert Capellani ou Georges Denola, court métrage (255m) : Yvonne
- La Moche (1912) de Georges Denola, court métrage (770m)
- L'Oubliée (1912) réalisation anonyme, court métrage (250m) : Anne-Marie
- Une Enfant terrible (1912) réalisation anonyme, court métrage
- La Fille des chiffonniers (1912) de Georges Monca, court métrage
- La Femme du barbier (1912) de Georges Monca, court métrage (240m) : Endoxie
- La Vagabonde (1911) de Albert Capellani, court métrage (265m)
- Souris d'hôtel (1911) de Georges Denola, court métrage (320m)
- La Ruse de Miss Plumcake / À qui l'héritière ? (1911) de Georges Denola, court métrage (180m) : Miss Plumcake
- La Note de la blanchisseuse / Frisette blanchisseuse de fin (1911) de Georges Denola, court métrage (155m) : Margot
- Léocadie veut se faire mannequin (1911) réalisation anonyme, court métrage (250m) : Clorinde
- Les deux Chemins / Les deux Sœurs (1911) de Albert Capellani, court métrage (290m) : Rosa
- La Célibataire (1911) réalisation anonyme, court métrage (210m)
- La Cabotine (1911) de Georges Monca, court métrage (210m)
- La Bonne à tout faire / La Servante (1911) de Georges Denola, court métrage (235m) : Jeanne
- L'Agence Alice ou la sécurité des ménages (1911), de Georges Monca, court métrage (185m) : Alice
- L'Abîme (1911) de Georges Denola
- Zizi la bouquetière (1910) de Georges Denola, court métrage
- Une petite Femme bien douce / Une gentille petite femme (1910) de Georges Denola, court métrage + scénario
- Une Femme tenace de Georges Monca, court métrage
- Rigadin et Miss Margett (1910) de Georges Monca, court métrage
- Promenade d'amour de Georges Denola, court métrage (105m)
- Mimi Pinson / Mimi Pinson aime les roses blanches (1910) de Georges Monca, court métrage
- Le Jupon de la voisine ou Le Monsieur aux pourboires de Georges Monca, court métrage
- Les Fiancés de Colombine de Georges Denola, court métrage (155m) : Colombine
- La Faute du notaire (1910) de Georges Denola, court métrage (290m) + scénariste
- Le Clown et le pacha neurasthénique (1910) de Georges Monca, court métrage
- L'Épouvante ou Le Coucher d'une étoile (1910) de Albert Capellani, court métrage (235m) : La star de music-hall
- Les Timidités de Rigadin (1910) de Georges Monca, court métrage (175m) : la fiancée de Rigadin
- La Doctoresse de Georges Monca, court métrage (160m)
- Acte de probité (1910) réalisation anonyme, court métrage : Alexandra Delbœuf
- Rigadin et la jolie manucure (1909) de Georges Monca, court métrage
- Ce bon Docteur (1909) de Georges Monca, court métrage : Mme Bistouri
- L'Enlèvement de Mademoiselle Biffin (1909) de Marc Janin, court métrage
- Un Mari qui l'échappe belle (1909) réalisation anonyme, court métrage
- La Fiancée récalcitrante (1909) réalisation anonyme, court métrage : Solange
- Fleur de pavé (1909) de Michel Carré et Albert Capellani, court métrage (300m)
- L'Empreinte ou La main rouge (1908) de Paul-Henry Burguet, court métrage
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